Sans le baroque, la musique serait une erreur

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Disons-le de suite et sans ambages : la lecture de ce délicieux ouvrage est absolument réjouissante. L’auteur s’y fait en effet le chantre de l’art baroque en adoptant un ton malicieux qui fait merveille de bout en bout, léger, bondissant et percutant à l’image de cette musique qu’il aime par-dessus tout et qu’il adore opposer aux brumes romantiques dominées par «  la figure convulsive de la cantatrice-walkyrie aboyant à la mort pour un parterre transi d’hypnose sonore ».

Belle soirée brucknérienne à la Monnaie

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L’Orchestre symphonique de la Monnaie ne manque certainement pas de qualités, mais on ne peut lui reprocher de n’être guère familier des oeuvres d’Anton Bruckner, compositeur qui n’a d’ailleurs toujours pas la place qui lui revient dans la programmation de nos formations symphoniques.

Gary Hoffman, la majesté incarnée au Brussels Cello Festival

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La première édition du Brussels Cello Festival s’ouvrait le vendredi 12 octobre avec l’intégrale des Six Suites de Bach pour violoncelle seul jouées par six violoncellistes à l’Église du Sablon. Le lendemain, après une matinée de masterclasses, les concerts se poursuivaient dans la Grande Salle du Conservatoire de Bruxelles avec un récital entièrement consacré aux sonates de Brahms. Après les deux sonates pour violoncelle et piano jouées par Jakob Koranyi et Gary Hoffmann, une surprise : les deux sonates pour clarinette, jouée au violoncelle par Pieter Wispelwey !

Elgar par Marie-Elisabeth Hecker

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Edward ELGAR (1857-1934) : Concerto pour violoncelle en mi mineur op. 85 - Sospiri op. 70 – Quintette avec piano en la mineur op. 84. Marie-Elisabeth Hecker (violoncelle), Antwerp Symphony Orchestra, Edo De Waart (direction), Caroline Widmann et David McCarroll (violon), Pauline Sachse (alto), Martin Helmchen (piano). 2018-70’02’’-Livret en allemand, anglais et français-Alpha 283.

Sutra de Sidi Larbi Cherkaoui à La Monnaie

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Sutra, chorégraphie devenue presque mythique de Sidi Larbi Cherkaoui, est de passage à Bruxelles pour deux soirées événements ! Signe qui ne trompe pas, des spectateurs en quête de places exhibent des petits écriteaux avec la phrase type qui exprime leur recherche de places. Les deux soirées se jouent naturellement à guichets fermés.

A Parma, le 1er MACBETH de 1847

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Au cours de chaque automne, les villes de Parma et Busseto organisent un Festival Verdi en l’espace d’un mois ; ainsi, à Busseto est reprise la mise en scène que Pier Luigi Pizzi avait conçue pour Un Giorno di Regno, tandis qu’à Parma, sont affichées trois nouvelles productions, Il Trovatore au Teatro Farnese, Macbeth et Attila au Teatro Regio.