A Parma, le 1er MACBETH de 1847

par

Au cours de chaque automne, les villes de Parma et Busseto organisent un Festival Verdi en l’espace d’un mois ; ainsi, à Busseto est reprise la mise en scène que Pier Luigi Pizzi avait conçue pour Un Giorno di Regno, tandis qu’à Parma, sont affichées trois nouvelles productions, Il Trovatore au Teatro Farnese, Macbeth et Attila au Teatro Regio.

Stravinsky à Luxembourg

par

Igor STRAVINSKY (1882 – 1971) : Le Sacre du Printemps; Chant Funèbre; Jeu de Cartes; Concerto en Ré; Agon. Orchestre Philharmonique de Luxembourg, dir. Gustavo Gimeno. 2018 DDD 46’35 + 58’05 Livret anglais, allemand, français Coffret 2 SACD Pentatone PTC 5186369

A Genève, un BEGGAR’S OPERA déjanté

par

D’énormes cartons par centaines s’accumulent en fond de scène ; une sonnette d’alarme stridente retentit ; et surgit une dizaine de loubards emmenés par un punk dégingandé à lunettes noires et longue queue de cheval qui se dirige vers une épinette. Peut-on imaginer qu’il s’agit d’un …William Christie aussi insolite que son ensemble Les Arts Florissants aux tenues les plus ‘grunge’ possibles ?

Aleko et Iolanta en version de concert intelligemment menés à Angers-Nantes Opéra

par

Deux œuvres de la tradition romantique russe, Iolanta et Aleko sont composés au même moment et créés à quelques mois d’intervalle, en décembre 1892 et en mai 1893.
Ultime opéra de Tchaïkovski,
Iolanta met en scène un univers de conte de fée avec des personnages historiques du Moyen Âge tardif. Aleko est l’œuvre diplôme d'un jeune Rachmaninov de 19 ans, écrit en 17 jours sur un sujet imposé par ses professeur. Le livret tiré des Tsiganes de Pouchkine recèle une grande modernité, ayant comme trame la trahison amoureuse et la liberté de la femme dans une tribu tzigane. La représentation en version de concert à Rennes, à Nantes et à Angers de la fin septembre au début octobre révèlent la force dramatique de ces deux opéras relativement rares, et surtout les magnifiques voix russes.

A Lausanne, un SOLDAT qui vous déconcerte

par

« Entre Denges et Denezy, un soldat qui rentre au pays… A marché, a beaucoup marché… » : ce sont les mots que proclamait Elie Gagnebin sur la scène du Théâtre Municipal de Lausanne lors de la création de L’Histoire du Soldat, le 28 septembre 1918 ; la partition d’Igor Stravinsky était dirigée par Ernest Ansermet et était présentée dans une mise en scène de Georges et Ludmilla Pitoëff et des décors et costumes dus au peintre René Auberjonois. Cent ans plus tard, jour pour jour, en ce lieu même, l’événement est commémoré par sept instrumentistes guidés par François Sochard, le violon solo de l’Orchestre de Chambre de Lausanne et par une production d’Alex Ollé (de la Compagnie La Fura del Baus) dans des décors et costumes de Lluc Castells.