Knaifel : une question de réception

par

Alexander KNAIFEL (1943) : O Comforter ; A Mad Tea-Party ; Bliss ; This Child ; Confession ; O Lord of All My Life ; O Heavenly King ; Lukomoriye
Oleg Malov, piano ; Tatiana Melentieva, soprano ; Piotr Migunov, basse ; Lege Artis Choir, dir. Boris Abalian. 2018 DDD 62’42 Livret russe, anglais CD ECM New Series 2436 4811259

Et deux Bourgeois, deux !

par

Richard STRAUSS (1864-1949) : Der Burger als Edelmann - suite op. 60. Jean-Baptiste LULLY (1632-1687) : Le Bourgeois Gentilhomme, extraits. Orchestre de chambre norvégien, dir.: Terje TONNESEN. 2017-57' 35 ''- Textes de présentation en anglais, français et norvégien-LAWO Classics LWC 1143

La Scala redécouvre ALI-BABA de Cherubini

par

Depuis plusieurs années, la Scala de Milan élabore un Progetto Accademia permettant aux élèves de l’Ecole de Chant (dirigés actuellement par Luciana D’Intino) de dialoguer avec les Chœur et Orchestre de l’Académie pour présenter un opéra durant le mois de septembre. Comme l’ouvrage choisi pour 2018 est la dernière création lyrique de Luigi Cherubini, Ali-Baba ou Les quarante voleurs, interviennent aussi les jeunes danseurs de l’Ecole de Ballet.

Le Festival Castel de Peralada, un festival à découvrir

par

Dans la province de Girona (Catalogne), non loin de la ville de Figueras, se trouve le domaine de Peralada, un château du 14e siècle entouré d’un magnifique jardin où chaque été est organisé un festival est organisé qui propose principalement des concerts de musique classique, de l’opéra et de la danse mais qui offre aussi une place à d’autres genres musicaux comme le jazz et la musique pop. Le festival a été fondé en 1987 sur l’initiative de Carmen Mateu, grande mélomane inspirée, entre autres, par Montserrat Caballé qui rêvait d’un rendez-vous lyrique estival au bord de la Méditerranée. Aujourd’hui le festival en est donc à sa 31e édition et il a, au fil des ans, accueilli de grands artistes tels Montserrat Caballé, Placido Domingo, José Carreras, Teresa Berganza, Juan Diego Florez, Mstislav Rostropovitch, Rudolf Nurejev ou Maurice Béjart. Le vaste auditorium poussé dans le jardin se prête aussi aux grands concerts symphoniques et aux représentations d’opéra (en coproduction avec des théâtres importants). Et le festival est fier de rappeler que la mise en scène de Carmen de Calixto Bieito qui tourne sur les scènes internationales (dont celle l’Opéra de Flandres en 2005) a vécu sa Première à Peralada, voilà plus de 15 ans. Le festival se flatte aussi de donner leur chances à de jeunes talents. Pour les récitals plus intime, le festival peut disposer de l’Eglesia del Carme toute proche, une belle église gothique dotée d’un cloître. Et les avant- et après-concerts sont gourmands aussi : buffets variés de fruits de mer !

Charpentier : Orphée descend aux Enfers

par

Marc-Antoine CHARPENTIER (1643-1704) : La descente d'Orphée aux Enfers. Cyril AUVITY (Orphée), Céline SCHEEN (Eurydice), Etienne BAZOLA (Pluton), Floriane HASLER (Proserpine), Maïlys de VILLOUTREYS (Daphnée), Virgile ANCELY (Apollon, Titye), Jeanne CROUSAUD (Oenone), Dagmar SASKOVA (Aréthuse), Kevin SKELTON (Ixion), Guillaume GUTIERREZ (Tantale), François-Nicolas GESLOT, David WITCZAK, Ensemble Desmarest, dir.: Ronan KHALIL. 2017-DDD-60'45-Textes de présentation en anglais, français et allemand-Glossa GCD 923602

Un regard clair sur le Prokofiev soviétique

par

Serge PROKOFIEV  (1891-1953) : Cantate pour le 20ème anniversaire de la révolution d'octobre, op. 74.  Ernst Senff Chor, Berlin, Staatskapelle Weimar, Mitglieder des Luftwaffenmusikkorps Erfurt, dir.: Kirill KARABITS. Live - 2017-41' 53''-Notice en allemand et en anglais-chanté en russe-textes chantés traduits en allemand et en anglais-Audite 97.754

Festival de Salzbourg, Monteverdi et Bizet, avec et sans mise en scène

par

Pour la nouvelle production de LIncoronazione di Poppea (Monteverdi), l’intendant du festival de Salzbourg, Markus Hinterhäuser, a pensé à l’artiste flamand Jan Lauwers qui avait déjà été invité au festival avec sa « Needcompany » et avait été «artiste en résidence » au Burgtheater de Vienne pendant plusieurs années. Jan Lauwers n’avait jamais fait de mise en scène d’opéra et la seule œuvre qui l’intéressait, c’était L’incoronazione di Poppea.