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La sélection du mois de février 2023

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Le mois de février commence avec le CPE Festival et deux concerts contrastés dans les répertoires mais qui illustrent les facettes de la musique. Le 4 février, le Quatuor Danel, que l’on ne présente plus, interprètera des œuvres de Fanny et Felix Mendelssohn. Le 12 février, l’Ensemble Astoria  proposera un voyage musical avec des partitions d’Astor Piazzolla et de Michel Lysight.

A Bruxelles, le piano règnera en maître ! On commence à Bozar un festival 100% Rachmaninov :  le Belgian National Orchestra, sous la direction de Cristian Măcelaru, accompagnera les pianistes Behzod Abduraimov et Denis Kozhukhin. A Flagey, ce sera les 10 ans du Festival Piano Days (du 8/2 au 12/2) avec une affiche bigarrée et passionnante : Jonathan Fournel, Boris Giltburg, Lukáš Vondráček, Tamara Stefanovich, Elisso Virsaladze.Le classique se mélangera au jazz pour une fête des claviers sans frontières. 

A l’Opéra de Liège, le rare Hamlet d’Ambroise Thomas prendra ses quartiers pour une série de représentations (du 26/02 au 7/3). A Anvers, l’Opéra des Flandres propose une reprise du fascinant Satyagraha dans une mise en scène de Sidi Larbi Cherkaoui (du 15/2 au 4/03). 

A Lille, l’Orchestre National de Lille proposera un concert avec le légendaire Jean-Claude Casadesus qui fêtera le Lillois Lalo avec l’Ouverture de son opéra le Roi d’Ys à l’occasion des 200 ans de sa naissance (16 et 17 février). D'autres belles affiches sont au programme de la phalange lilloise. 

Recuerdos, un voyage musical des temps troublés avec Augustin Hadelich 

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Pablo de Sarasate (1844-1908) / Georges Bizet (1838-1875) : Fantaisie sur Carmen de Bizet, op.25 ; Serge Prokofiev (1891-1963) :  Concerto pour violon n°2 en sol mineur, Op.63 ; Benjamin Britten (1913-1976) : Concerto pour violon en ré mineur, Op.15 ; Francisco Tárrega (1862-1909) : Recuerdos de la Alhambra (arrangement pour violon solo de Ruggiero Ricci). Augustin Hadelich, violon ; WDR Sinfonieorchester, Cristian Măcelaru. 2021. Livret en anglais, allemand et français. 79’55. Warner Classics : 0190296310768.

La sélection de septembre de Crescendo Magazine 

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C’est la rentrée avec des reprises des concerts et des représentations d’opéras alors que certains festivals continuent d’illuminer cette fin d’été. 

  • Belgique

On commence justement ce parcours à Bruxelles avec le Festival Voce et Organo 2022. Il  se déclinera sur deux lieux exceptionnels : l’église Notre-Dame de la Chapelle à Bruxelles, mais aussi, à Orp-Le-Grand, l’église Saints-Martin-et-Adèle (XIe-XIIe s.), joyau de l’art mosan roman en Brabant wallon.

La thématique 2022 est LUX VENETIAE. A travers cette thématique, le Festival Voce et Organo 2022 mettra à l’honneur le compositeur Allemand Heinrich Schütz (1585-1672), parfois appelé "le Monteverdi allemand", figure transitionnelle entre l'esthétique de la Renaissance et la modernité baroque venue d'Italie. Du côté de l’affiche, on retrouvera le meilleur du meilleur : Claire Lefilliâtre,  le Chœur de Chambre de Namur, les Ensembles Hortus Musicalis et Oltremontano et les organistes Benoît Mernier, Arnaud Van de Cauter, Jean-Luc Iffrig et Luc Ponet.

Les concerts du Festival Voce et Organo se caractérisent par l'alternance d'œuvres pour orgue seul d'une part, et de musique vocale ou d'œuvres pour ensemble instrumental d'autre part. Le Festival souhaite ainsi mieux faire connaître la musique d'orgue à un public intéressé par la musique ancienne.

Chaque année, Voce et Organo collabore non seulement avec des musiciens étrangers, mais aussi avec des artistes belges. Le répertoire des compositeurs actifs dans nos régions fait l’objet d’une attention toute particulière. 

On reste à Bruxelles avec nos amis du Belgian National Orchestra qui accueillent leur nouveau directeur musical : le Néerlandais Anthony Hermus pour un concert d’ouverture de saison ambitieux  : Wim Henderickx et son Pulses of the Earth ; Johannes Brahms et son Concerto pour violon (avec Hilary Hahn) et en apothéose  la Symphonie Fantastique de Berlioz. C’est à Bozar le 9 septembre ! 

A Bozar, toujours, l’Orchestre symphonique de La Monnaie fait sa rentrée avec un concert sous la direction d’Alain Altinoglu dans un programme contrasté avec, entre autres, la première à Bruxelles de la version originale de l’Interlude symphonique de Rédemption de César Franck  (dit “Ancien Morceau symphonique”) et une création de notre brillant compatriote Harold Noben (25 septembre). Bozar nous régale également un week-end d’ouverture les 17 et 18 septembre : un florilège de musiques. 

Voyage en Europe de l'est à Monte-Carlo

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C'est avec plaisir que  nous retrouvons le chef Cristian Măcelaru à la tête de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo. Il avait déjà fait forte impression lors d’un précédent concert monégasque à Monte-Carlo en octobre 2020.

La Suite de danses de Bartók débute de concert. C'est une pièce fascinante, avec tout le génie du compositeur : l'inventivité, l'influence et la beauté de la musique populaire dans un précieux hommage à la tradition folklorique des Balkans. La direction tendue et énergique de Cristian Măcelaru, frénétique par moments, est excellente. 

"Âme et sentiments russes" avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo  

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C'est avec bonheur qu'on retrouve l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo au grand complet avec Cristian Măcelaru à la direction et Simon Trpčeski au piano dans un programme romantique russe : Concerto n°2 de Rachmaninov et Symphonie n°5 de Tchaïkovski. C’est également un grand plaisir de découvrir le chef  d'orchestre roumain Cristian Măcelaru qui vient de donner ses premiers concerts comme Directeur musical ​de l'Orchestre National de France.

Le pianiste macédonien Simon Trpčeski est un spécialiste de Rachmaninov dont il a  enregistré une intégrale primée des quatre concertos et la Rhapsodie sur un thème de Paganini avec Vasily Petrenko et le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra (Avie).
Formé à l'école russe du piano, il développe une grande variété de sonorités avec une technique et une virtuosité prodigieuse. Contrairement à ce qu'on entend d'habitude, il approche le concerto comme de la musique de chambre avec orchestre : on découvre un superbe dialogue.  L'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo et Măcelaru sont des partenaires idéaux, l'accompagnement orchestral est parfait. Le public est conquis et les rappels enthousiastes ont même conduit le soliste à un duo exceptionnel avec Liza Kerob,  premier violon de l'OPMC. Ensemble, ils offrent la Vocalise de Rachmaninov et la dédient à Maxim Vengerov présent dans la salle. Simon Trpčeski est visiblement très ému car ce concert monégasque était son premier depuis le mois de mars…