A L’Opéra

Sur les scènes d’opéra un peu partout en Europe.

L'opérette reste populaire

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Mörbisch, une petite ville pittoresque sur les bords du Neusiedler See dans le Burgenland autrichien, accueille depuis 1957 pendant les mois de juillet et août un festival d’opérette. On y donne surtout des opérettes de compositeurs autrichiens et hongrois et, depuis quelques années, on y ajouté des musicals.

A Orange, le triomphe d’Ermonela Jaho en Butterfly

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La soprano albanaise Ermonela Jaho et le ténor américain Bryan Hymel © Sylvain Thomas

Les Chorégies d’Orange ont connu un printemps mouvementé avec le départ en fanfare de Raymond Duffaut, directeur durant trente-quatre ans, et de Thierry Mariani, président pendant vingt ans. La menace d’un retrait de subvention de la part du Ministère de la Culture a fait nommer hâtivement à leur place Jean-Louis Grinda, actuellement à la tête de l’Opéra de Monte-Carlo, et Christine d’Ingrando.

A Vienne, la musique et les chanteurs dominent

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Point d’orgue de la fin de saison 2015-16 du Wiener Staatsoper (Opéra d’état de Vienne) était le début « in loco » d’Anna Netrebko en Manon Lescaut, un rôle qu’elle a récemment ajouté à son répertoire. La diva austro-russe a déjà interprété l’héroïne de l’Abbé Prévost dans l’opéra de Massenet mais évolue maintenant vers un répertoire vocalement plus dramatique. Avant de présenter son interprétation dans une version concertante de l’opéra de Puccini au festival de Salzbourg au mois d’août (avec son mari le ténor Yusif Eyvazov en Des Grieux) elle abordait le rôle dans la production existante du Staatsoper sous la direction musicale de Marco Armiliato, qui dirigera aussi les concerts à Salzbourg.

A Londres : nouvelles productions et prises de rôle

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Il Trovatore © Clive Barda

En co-production avec Oper Frankfurt le Royal Opera de Londres a présenté une nouvelle réalisation de « IL TROVATORE » de Verdi , un des opéras les plus populaires du compositeur italien. Pour la longue série alternaient deux distributions dans la mise en scène de David Bösch sous la baguette de Gianandrea Noseda.

Le New York City Ballet triomphe au Châtelet 

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Pour sa douzième édition, le Festival des Etés de la Danse reçoit pour la première fois le New York City Ballet. Sur la scène du Châtelet, se succèdent cinq programmes différents en l’espace de trois semaines. J’ai eu la chance d’en voir deux, devant des salles combles qui ovationnent la compagnie fondée en octobre 1948 par le chorégraphe George Balanchine et la mécène Lincoln Kirstein.

Calixto Bieito se déchaîne !

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© Annemie Augustijns

Aufstieg und Fall der Stadt Mahagonny de Kurt Weill
Reprise, sans doute, mais effet toujours garanti. En septembre 2011, cette production avait fait sensation - mais non scandale : le public du Vlaamse Opera de l'époque est celui de l'Opera Vlaanderen d'aujourd'hui, toujours aussi novateur. Le metteur en scène espagnol en met toujours plein la vue, pour notre plus grand bonheur. Parabole excitante d'un monde capitaliste fantasmé à l'extrême, Mahagonny réalise une union miraculeuse et unique entre théâtre et musique.

L’Opérette règne encore (heureusement) en maître au Volksoper de Vienne

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© barbara pálffy/Volksoper

Der Bettelstudent
L’Opérette règne encore (heureusement) en maître au Volksoper de Vienne qui y a ajouté le musical et traditionnellement présente aussi des spectacles d’opéra et de ballet. En cette fin de saison c’était « Der Bettelstudent » l’opérette de Carl Millöcker qui partageait l’affiche avec entre autres « Anatevka » de Jerry Bock, « Cosi fan tutte » de Mozart, « La Traviata » de Verdi et le ballet « Marie-Antoinette » une chorégraphie de Patrick de Bana.

Une Bohème de plus ?

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© Lorraine Wauters

Une Bohème de plus ? Oui et non. Sans doute, l'opéra de Puccini est-il l'un des plus représentés au monde. Nous l'avions revu, en décembre dernier, à Anvers, dans une mise en scène sobre et poignante de Robert Carsen (voyez la critique sur le site). L'oeuvre est tellement riche et intense que la revoir, la même saison, ne dérange pas du tout, au contraire : les chefs-d'oeuvre ne lassent pas.

Un Falstaff tonitruant chez les druides !

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© Carole Parodi, GTG

Pour la quatrième fois en cinquante-et-un ans, le Grand-Théâtre de Genève présente le Falstaff de Giuseppe Verdi. A l’Opéra des Nations, le rideau s’ouvre sur un tumulus grisâtre où s’encastrent deux cornes de cerf et qui pivote sur un plateau tournant : le décorateur Alexander Polzin pense-t-il évoquer ainsi l’auberge de la Jarretière ou l’intérieur bourgeois de Mr et Mrs Ford ?

Un prestigieux Corsaire au Palais Garnier 

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Pour six représentations du Corsaire, le Palais Garnier a invité l’English National Ballet qui est la première troupe britannique à paraître sur cette scène depuis 70 ans. Itinérante sans être attachée à un lieu fixe, cette mouture de l’ex- London Festival Ballet bénéficie, grâce à Tamara Rojo, sa directrice artistique, d’une réputation en constante progression ;