Scènes et Studios

Que se passe-t-il sur les scènes d’Europe ? A l’opéra, au concert, les conférences, les initiatives nouvelles.

Concours Reine Elisabeth : salle comble jeudi soir

par

Jeudi soir, la salle est comble comme si le haut niveau de l'après-midi avait appelé le public.
Premier candidat : Ivan Thirion. Le jeune (24 ans !) baryton belgo-bulgare à l'allure soignée débute par l'air de Mozart (Tutto è disposto - Les noces de Figaro) avec une justesse de ton remarquable et une puissance naturelle fascinante. Il capte l'attention du public et fait parler les silences.

Deuxième après-midi du Concours Reine Elisabeth. La qualité au rendez-vous !

par

Le concours a débuté avec le basse Levente Pall,(hongro-roumain) qui a tout de suite capté l'attention du public par une voix profonde, puissante et d'une grande justesse. On reconnaît tout de suite un candidat musicien quand il ose s'attaquer à Mozart. Beau choix d'air et beau travail sur les phrasés, les couleurs et les intentions. C'est avec l'air de Bellini (La Somnanbula- Vi raviso) que le basse a fini sa prestation, avec une grande légèreté et un beau sens du rubato.

Le Concours Reine Elisabeth : c'est parti !!!

par

Coup d’envoi pour les épreuves éliminatoires du Concours International Reine Elisabeth ce mercredi après-midi à Flagey, en présence de la Reine Mathilde succédant cette année à la Reine Fabiola. 64 candidats sont attendus sur la scène du Studio 4 sur les 73 sélectionnés au départ. Devant un jury international d’exception (Van Dam, Berganza, Anderson, Bayo, Deutsch…), chaque candidat interprète deux œuvres de son choix avec piano. Malgré le malaise de la malheureuse candidate belge Jodie Devos qui a interrompu sa prestation et une candidate française souffrante, quelques personnalités se sont déjà démarquées. Mais commençons pour la première partie de l’après-midi :

Et de cinq sur cinquante !

par

La Bonne d'enfant d'Offenbach
Un pari fou ? Oui ! C'est l'idée de Jean-Christophe Keck, spécialiste du Maître : remonter toutes les opérettes en un acte d'Offenbach -il y en a plus de cinquante ! Le voilà parti pour plusieurs années. Tous les mois, il va donc rejouer ces petits bijoux à la Péniche Opéra, quai de la Loire, pour le plus grand bonheur des amateurs qui ne peuvent se contenter des éternels Orphée aux Enfers, La Belle Hélène ou La Périchole.

La saison de l'ORW : "Les femmes et les représailles"

par

Stefano Mazzonis di Pralafera, directeur général et artistique de l'ORW nous présente la saison 2014-1015 :
À bien y réfléchir, concevoir une saison lyrique s’apparente quelque peu au travail du fil-de-fériste : l’improvisation n’y a pas sa place. Au contraire, à chaque étape, celle du choix des titres, celle de la sélection des interprètes et des maîtres d’œuvre, le raisonnement s’impose. Puis, petit à petit, les sentiments qu’exprimeront les différents opéras à l’affiche prendront corps, tels un fil conducteur.

Ranki et Bartok

par

Guillaume Lekeu : Adagio pour cordes, op. 3
Bela Bartok : Concerto pour piano et orchestre n° 3, Sz 119, BB 127
Sergey Prokofiev : Roméo et Juliette, extraits
Christian Arming direction - Dezsö Ranki piano - Orchestre Philharmonique Royal de Liège
Au piano, on parle souvent d’école française, d’école russe ou d’école américaine, et on oublie que l'un des plus belles écoles de piano vient de la Hongrie. Et quelle école !

Un chef et un Hagen d’exception pour ‘Le Crépuscule des Dieux’ à Genève

par

Sur la scène genevoise s’achève magistralement la ‘Tétralogie’ dirigée par Ingo Metzmacher et mise en scène par Dieter Dorn et Jürgen Rose. La première raison en est le chef Ingo Metzmacher, à la tête des Chœurs du Grand-Théâtre de Genève et de l’Orchestre de la Suisse Romande, pétrissant infatigablement la matière en fusion du ‘Crépuscule des Dieux’ et lui donnant une dynamique qui tient le spectateur en haleine depuis le prologue jusqu’aux dernières mesures de ce très long ouvrage ; s’estompent ainsi les trop nombreux ‘tunnels’ qui en plombent l’action.

L’indéniable réussite des ‘Troyens’ à la Scala de Milan

par

Pour six représentations à guichet fermé, la scène milanaise reprend la production de David McVicar conçue pour le Royal Opera de Covent Garden en juin 2012 et dirigée déjà par Antonio Pappano. Que dire des décors d’Es Devlin et des costumes de Moritz Junge, sinon que, dans ‘La prise de Troie’, le gigantesque cylindre métallique laissant apparaître une monstrueuse tête de cheval est aussi impressionnant que les murailles à étages de Carthage et cette maquette de cité servant de plateforme à l’action de la seconde partie ?