Scènes et Studios

Que se passe-t-il sur les scènes d’Europe ? A l’opéra, au concert, les conférences, les initiatives nouvelles.

Marie Jacquot, Kapellmeisterin

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La cheffe d’orchestre Marie Jacquot occupe actuellement la fonction de Kapellmeisterin au Deutsche Oper, l’une des grandes scènes lyriques allemandes. Cette jeune musicienne française installée en Autriche revient sur son parcours et sur son rôle à l’opéra de Düsseldorf/Duisbourg. 

Vous êtes actuellement Kapellmeisterin au Deutsche Oper de Düsseldorf / Duisbourg. Pouvez-vous nous présenter ce rôle ? 

Mon rôle au Deutsche Oper am Rhein est de diriger les premières que l’on me confie, comme cette année Samson et Dalila de Saint-Saëns et Roméo et Juliette de Gounod. Mais aussi les reprises comme Falstaff, et les opéras du répertoire tels Traviata, Rigoletto, Hänsel et Gretel, l‘Enfant et les sortilèges, etc... En ce qui concerne les premières, en fonction de la longueur et de la difficulté de la pièce, nous avons les semaines de préparation scénique en conséquence, puis toutes les répétitions d’orchestre jusqu’à la première représentation. Pour les reprises, nous disposons de beaucoup moins de répétitions scéniques et d’un maximum d'une à trois répétitions avec l’orchestre. Par ailleurs, pour le répertoire, nous dirigeons les soirées sans aucune répétition d’orchestre, ce qui n’est pas ce qui me plaît le plus dans mon métier car cela ne laisse pas une grande marge de manœuvre d’interprétation au chef d’orchestre et aux chanteurs. Quand nous reprenons une production qui peut exister déjà depuis 50 ans, elle déjà gravée dans la pierre, il est difficile de sculpter un autre profil. Pour les premières, c’est absolument l’inverse. Nous avons beaucoup de temps pour travailler ensemble, faire évoluer la production ensemble, trouver des solutions ensemble, etc... Les chanteurs, les musiciens d’orchestre et le chef se connaissant mieux, cela apporte une sécurité dans l’exécution, une meilleure qualité pour le public, mais aussi une plus grande place pour la spontanéité. 

Derniers des Concerts au potager du roi à Versailles

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Les Concerts au potager du roi, organisés à deux pas du fameux château, constituent un festival d’été rapidement mis en place pendant le confinement. En effet, suite à la Tribune des musiciens indépendants -les musiciens, confrontés à des difficultés inouïes, alertaient de leur situation critique liée à la COVID-19- ses initiateurs, le Quatuor Modigliani, l’altiste Gérard Caussé et le pianiste David Fray ont lancé, avec le soutien de la région Ile-de-France, un festival solidaire. Du 11 juillet au 2 août, avec la collaboration et Jean-Paul Scarpitta qui ont rejoint le comité artistique, chaque week-end était une occasion d’entendre des musiciens internationaux en plein air.

Ce vaste espace fut créé par Jean-Baptiste La Quintinie entre 1678 à 1683 à la demande de Louis XIV pour « nourrir et innover ». Les concerts se sont donc déroulés dans un coin de ce territoire qui compte aujourd’hui quelque 9 hectares et rattaché à l’École nationale supérieure du paysage, où sont cultivées de nombreuses variétés de fruits (150 pour les pommes et autant pour les poires) et de légumes. Sur une scène spécialement installée et recouverte d'une tente, 70 musiciens se sont succédé en 20 soirées.

Mathieu Romano, sur les traces de Don César de Bazan de Massenet 

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Le chef de chœur et chef d’orchestre Mathieu Romano fait l’événement avec la parution du premier enregistrement mondial de l’opéra Don César de Bazan de Jules Massenet, le premier opus lyrique du compositeur. Mais Mathieu Romano, c’est également le fondateur de l’ensemble choral Aedes et un musicien qui passe avec aisance à travers les genres et les styles.   

Vous proposez en première mondiale l’intégrale de l’opéra Don César de Bazan. Comment avez-vous redécouvert cette œuvre ? 

Il s’agit d’un partenariat avec les Frivolités Parisiennes, ce sont eux qui ont redécouvert l'œuvre et qui me l'ont proposée. En la lisant, j’ai été stupéfait par la beauté et l'intérêt de la partition !

Qu’est-ce qui fait l’originalité de cette partition ? Comment s’intègre-t-elle dans l’œuvre de Jules Massenet ? 

On voit ici un jeune Massenet de 30 ans qui écrit son tout premier opéra en plusieurs actes, il a déjà ce talent pour le rythme de la dramaturgie, le génie des belles mélodies, et la fraîcheur de l'invention musicale. 

Beaucoup de styles se côtoient dans la partition et font son originalité : des airs de bravoure, des airs comiques, des duos nocturnes, des pages orchestrales variées... C'est un vrai panel de musiques, mais unifiées par son génie musical et par l'histoire.

Le 9e Festival Debussy a bien eu lieu en format réduit

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Depuis une dizaine d’années, le Festival Debussy, à Argenton-sur-Creuse, à 30 km de Nohant, a établi sa réputation d’événement estival convivial et accueillant au pays de George Sand. La Coronavirus a failli avoir raison des organisateurs qui ont tenu bon. Ils ont maintenu la manifestation, du 23 au 26 juillet, avec les concerts organisés entièrement en plein air et une jauge de 150 personnes au lieu de 450. Pour le concert du soir, les artistes se sont produits deux fois, chaque concert ayant une durée de 45 à 50 minutes sans entracte. Une vingtaine d’artistes sont montés sur la scène installée sous une immense tente, au Jardin de la Grenouille. Nous y étions présents les deux derniers jours, les 25 et 26 juillet.

La soprano Marie Perbost revient au Festival sept ans plus tard, avec le programme « Une jeunesse à Paris » qu’elle a publié au disque en 2019 (Harmonia Mundi). Au cours des « causeries » avec Jean-Yves Patte qui ont précédé le concert, la Révélation lyrique des Victoires de la musique 2020 fait part de sa volonté de mêler mélodies, airs d’opérettes et chansons, trois genres qui, de la fin du XIXe siècle à la Belle Epoque, étaient étroitement liés. En effet, elle les aborde avec la même exigence et le même plaisir, et sa joie est plus contagieuse que la COVID-19 ! Marie Perbost met en relief toutes les spécificités des textes et chante comme s’il s’agissait de ses propres vécus. Ses yeux et son visage expressifs, ses gestes naturels rendent l’interprétation extrêmement vivante. La pianiste Joséphine Ambroselli Brault, discrète à côté de cette personnalité musicale agréablement dominante, se montre une complice indispensable. Dans les Ariettes oubliées dont elles présentent pour la première fois au public le cycle complet, la sonorisation pour le plein air n’est pas aussi favorable que le reste du programme ; le caractère intime se perd à cause du son électronique qui amplifie le timbre ouvert, lumineux et solaire de la cantatrice…
Le soir, en deux séances, l’accordéoniste Félicien Brut, grand habitué du Festival, apparaît avec la trompettiste Lucienne Renaudin-Vary et le contrebassiste Edouard Macarez. Leur programme éclectique parcourt une large période, de Delibes à Bernstein, de Rossini à Richard Galliano, en passant par Chostakovitch, Richard Rodgers et Piazzolla. Quelques compositeurs méconnus comme Carl Höhne, Victor Dinikov ou encore Jo Privat y figurent à côté de Marcel Azzola (qui accompagna Jacques Brel, Barbara, Yves Montand, Juliette Greco…) et Jo Privat (compagnon musical de Django Reinhardt et autres guitaristes manouches). Avec souplesse, la trompettiste, Révélation Soliste instrumental aux Victoires de la musique en 2016, fait sonner brillamment son instrument pour les mélodies à caractères fort différents (Delibes, Rossini, Bartok) tout en dansant pieds nus. Puis Edouard Macarez se montre ample et lyrique (Adagio du ballet Ruisseau Clair de Chostakovitch) et exaltant (Piazzolla & Cavaquinho, Dinikov). Ensuite, les trois musiciens jouent de couleurs et de timbres dans un répertoire du XXe siècle où chacun(e) a sa part. Une bonne entente et des échanges souvent amusants entre eux ainsi que des histoires et des blagues racontées par Félicien Brut, relient les pièces musicalement et stylistiquement assez éloignées. En bis, For me Formidable de Charles Aznavour où Lucienne Renaudin Vary s’improvise chanteuse !

Paul Lewis, pianiste beethovénien 

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Le pianiste britannique Paul Lewis est renommé pour ses interprétations des oeuvres de Beethoven dont il a gravé des versions de référence des Sonates et des Concertos. Dans le cadre de l’année Beethoven, il propose les Bagatelles, des oeuvres parmi les moins aimées du Grand sourd ! Crescendo rencontre ce musicien d’exception pour parler Beethoven, mais pas que… ! 

Votre nouveau CD est consacré aux Bagatelles pour piano de Ludwig van Beethoven. Ces œuvres occupent une part quelque peu mineure de l'œuvre de Beethoven. Qu'est-ce qui vous a orienté vers ce choix de programme ? 

Bien évidemment, ces Bagatelles ne sont pas considérées comme des grands chefs- d’oeuvre à l’image des dernières sonates ou des grandes symphonies, mais ce sont également des oeuvres de génie. Nous identifions souvent Beethoven comme un maître de la structure et des développements, comme dans les mouvements de sonates ou des symphonies, mais il est aussi un virtuose de la petite forme et c’est ce qu’il démontre dans ces Bagatelles ! Je dois vous avouer que j’ai toujours été attiré par ces partitions et je suis très heureux de les avoir proposées au disque. 

En quoi ces bagatelles témoignent-elles de l'inventivité de Beethoven ? Quelles sont leurs difficultés d’interprétation ? 

Beethoven utilise ici de manière un peu malicieuse la profondeur de son langage musical. Il montre un côté différent de ce que l’on connaît de lui mais qui mérite que l’on s’y attarde. Prenons les dernières grandes œuvres pour piano, à l’image de la sonate pour piano Opus 111, il faut se projeter dans une partition en tous points énorme mais, avec ces Bagatelles, il y a une sorte d’introspection et d’expérimentation sur une durée très courte. Prenez par exemple les Bagatelles opus 126, malgré leur brièveté, elles sont foncièrement géniales. Elles regorgent de petits détails et de petits éléments qu’il faut prendre parfaitement en considération pour caractériser toutes les facettes de ces Bagatelles qui ne durent que quelques minutes chacune. Ainsi, Beethoven est à la fois un maître de la grande forme et de la petite forme !   

Sophie Pacini, pianiste dans son temps

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Jeune artiste des International Classical Music Awards 2017, la pianiste Sophie Pacini s’est imposée comme l’un des grands talents de notre époque. Son nouvel album, nommé “Rimembranza”, sera l'un des événements de la rentrée. La musicienne nous emmène à travers un parcours personnel et musical sur le chemin de ses souvenirs. Crescendo Magazine est heureux de vous proposer cette rencontre avec une musicienne qui porte un regard fin et une analyse profonde sur notre époque. 

Votre nouvel album s’intitule Rimembranza. Pouvez-vous nous en expliquer la raison ?

Le titre Rimembranza est basé d'une part sur mon propre "Rimembranzen", des souvenirs drastiques des œuvres enregistrées ici, qui me saisissent, me touchent et me façonnent complètement. D'autre part, les "rimembrances" musicales internes, qui sont à la fois bien définies et clairement axées sur le travail, et qui renvoient à des citations thématiques claires. Le principe directeur qui préside à l'écriture de cet album est tiré d’une phrase du grand auteur allemand Jean Paul : La mémoire est le seul paradis dont on ne peut pas nous chasser.

Comment avez-vous choisi les œuvres de ce programme ?

Au centre de l'album se trouvent les deux sonates en la mineur de Mozart et Schubert. Ici, le lien entre Schubert et Mozart et l'affinité interne de Schubert pour les expressions sont particulièrement remarquables en ce qui concerne le langage-clé unificateur des deux sonates en la mineur.

Ces deux œuvres, comme les deux Impromptus op.90 / 2 & 3 de Schubert et la Sérénade, se combinent fortement avec l'insécurité, la colère, l'évanouissement et la douleur. 

Les variations de Mozart sont ici une "Rimembranza" de Mozart à lui-même. Dans la 11e variation, il cite clairement le thème latéral du 2e mouvement de sa sonate en la mineur. Pour moi, toutes ces œuvres ont une action de consolation dans la musique et sont une ode à l'art dans son essence d'âme et de plénitude.

Bilan du Festival de Namur 2020, une édition avec la distanciation requise

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Triomphant des aléas générés par la crise du Coronavirus, et désireux plus que jamais de garder le contact avec son public, le Festival Musical de Namur a proposé du 6 au 11 juillet une édition virtuelle de sa saison 2020. De nombreuses archives ont ainsi été proposées au public via les réseaux sociaux, la télévision locale namuroise Canal C, et en partie via la RTBF - Musiq3 et RTBF - Auvio.
Afin de venir en aide aux artistes qui servent si bien la cause de la musique au sein de notre festival d’une année à l’autre, une soirée exceptionnelle a été organisée depuis l’église St-Loup le 8 juillet. Intitulé « L’Arche de Noé », ce programme à nul autre pareil réunissait Leonardo García Alarcón, le Choeur de Chambre de Namur et la Cappella Mediterranea autour d’un programme en forme de florilège des meilleurs moments qu’ils ont offert au public namurois depuis une dizaine d’années. Afin de donner un lustre nouveau à cette soirée, mais aussi de créer une autre forme de lien avec son public, le Festival Musical de Namur a proposé une retransmission en direct de ce programme sur grand écran, sous la forme d’un drive-in organisé avec la complicité des Festivals de Wallonie. Cette forme nouvelle et décomplexée de contact avec la musique classique a rencontré un beau succès, malgré une météo maussade, puisque une bonne soixantaine de voitures ont rejoint le parking des Casernes à Namur, avec à leur bord de deux à quatre personnes. Le public présent a donc pu y apprécier une autre manière de vivre la musique en direct tout en ne prenant aucun risque sur le plan sanitaire.

Jean Rondeau, explorateur musical 

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En quelques années, Jean Rondeau s’est imposé comme l’un des clavecinistes majeurs de sa génération. Que ce soit en solo ou avec ses amis, ce jeune musicien fait toujours l’évènement. Mais Jean Rondeau a plus d’une corde à son arc, il aime pratiquer le piano jazz et compose des musiques de film. Alors que paraît son album intitulé Barricades, où il nous emmène sur les traces des trésors du baroque français avec son complice Thomas Dunford et l’ensemble Jupiter, il répond aux questions de Crescendo Magazine. 

Votre nouvel album se nomme Barricades. Pourquoi ce titre ? 

Il provient évidemment du titre de la pièce de F. Couperin Les Baricades Mistérieuses. C’est un titre qui déjà, en lui-même, laisse beaucoup de place à l’imagination poétique. Le sens n’en est pas totalement défini, il reste léger, comme en suspens. Et il en est un peu de même pour nos « Barricades ». Elles se dressent contre la négativité, l’intolérance pour nous peut-être, et d’aucun y trouverait son compte poétique. 

Cet album propose des œuvres de plusieurs compositeurs qui se sont illustrés à l’époque des rois Louis XIV et Louis XV. Comment les avez-vous sélectionnés ? Quel est leur point commun ? 

A l’exception de la dernière pièce de l’album qui est un duo extrait d’un opéra de Rameau, tel un clin d’œil de fin, toutes les pièces du disque nous viennent des compositeurs de la Cour de Versailles. Grâce à l’amour et au talent de Louis XIV pour la danse, et donc ce besoin de musique, celle-ci s’est trouvée très présente à la Cour et mise en avant par de nombreux compositeurs. Ces derniers étaient aussi des interprètes et donc des musiciens complets qui se trouvaient dans une dynamique très prolifique, musicalement parlant. Il y avait une recherche et une production très importantes, et le tout dans un style très précis, très défini et assez unique. Ce langage de la musique française à Versailles touche à un goût très sensible, très délicat, à une extrême finesse et un raffinement dans lesquels il est parfois difficile de s’immiscer. Fort heureusement, nous avons toute cette musique et l’amour que Thomas et moi portons à ce langage musical nous a permis de nous y engager pleinement d’en faire notre patrimoine culturel. Ainsi, nous avons décidé d’utiliser des pièces qui, à la base, furent écrites soit pour le luth seul soit pour le clavecin seul, et de réaliser un accompagnement improvisé (la basse-continue) afin de dialoguer autour de ces œuvres que nous chérissons. 

Klaus Mäkelä dirige l’Orchestre de Paris pour la réouverture de la Philharmonie de Paris

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Il y a des concerts qui marquent à jamais. Celui du 9 juillet en est un. Cette date, celle de la réouverture de la Philharmonie de Paris depuis le début du confinement, était également la première apparition du jeune chef finlandais Klaus Mäkelä (né en 1996), le prochain  directeur musical de l’Orchestre de Paris.

L’annonce, le 18 juin dernier, du nom de Klaus Mäkelä a créé la surprise générale. Au cours de la saison 2019-20 qui s’est malheureusement terminée trop tôt, l’Orchestre a invité plusieurs chefs « pour voir » qui pourrait prendre la tête de la phalange parisienne après le départ de Daniel Harding en août dernier. Le Finlandais n’était pas en lice, il n’avait d’ailleurs pris la baguette qu’une seule fois devant cet orchestre, les 12 et 13 juin 2019. Mais ces soirées avaient fait sensation et on le considérait déjà comme une future star de la direction. Si son nom fut une surprise, la nouvelle a été accueillie avec enthousiasme, à commencer par les musiciens de l’orchestre qui étaient, dit-on, unanimes face à cette décision. Il prendra ses fonctions en septembre 2022 mais, dès la rentrée prochaine, il entamera sa collaboration en tant que conseiller musical. Le concert du 9 juillet a montré à quel point cette collaboration sera bénéfique.

Podcast Les Siècles à propos du Sacre du Printemps.

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L'orchestre Les Siècles de notre ami François-Xavier Roth est l'un des plus dynamiques et créatifs de la scène internationale. Pendant le confinement, l'idée s'est développée de donner via à des concerts malheureusement annulés ou de revenir sur des évènements marquants de l'histoire de l'orchestre. Nous vous invitons à les écouter, en particulier ce passionnant podcast sur le chef d'oeuvre de Stravinsky.

La conception, les interviews et le montage sont à créditer à six membres des Siècles, musiciens ou administratifs : François-Marie DRIEUX (violon solo), Hélène MOUROT (hautbois solo), Simon MILONE (violon), Emmanuel BENECHE (cor), Anouche ALLAIN (administratrice de production) et Lucie PIERRON (administratrice.  L'objectif est de publier un podcast chaque mois : rendez-vous fin juillet pour la seconde partie du Sacre du printemps (avec un focus sur la danse) et fin août avec un podcast sur la deuxième partie des Troyens (actes III à V) qui devait être donnée au festival Berlioz de la Côté Saint-André.