A Genève, un Muti coloriste de talent !

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Dans le cadre de ses "Concerts exceptionnels", le Grand-Théâtre de Genève invite pour la première fois l’Orchestra Giovanile Luigi Cherubini et le chef qui l’a fondé en 2004, Riccardo Muti. Basée à Piacenza et à Ravenna, la formation ne comporte que de jeunes musiciens de moins de trente ans, à peine sortis de leur conservatoire, et engagés pour une période de trois ans, ce qui assure en permanence un renouvellement des effectifs.

Un moment passionnant de l'année Gounod

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Charles GOUNOD
(1818 - 1893)
Cantates et musique sacrée
Marie Stuart et Rizzio (1) - Fernand (2) - La Vendetta (3) - Messe vocale (4) - Christus factus est (5) - Hymne sacrée (6) - Messe de Saint-Louis-des-Français (7)
Gabrielle PHILIPONET (1, soprano), Chantal SANTON-JEFFERY (3, soprano), Judith VAN WANROIJ (2, 5,6, soprano), Caroline MENG (6, 7, mezzo), Artavazd SARGSYAN (6, 7, ténor), Sébastien DROY (1, ténor), Yu SHAO (2, 3, ténor), Alexandre DUHAMEL (6, baryton), Nicolas COURJAL (2, basse), François Saint-Yves (4, 6, orgue) - Vlaams Radiokoor, Brussels Philharmonic, dir.: Hervé NIQUET
2017- livre-album 2 CD - notice en français et en anglais - chanté en français et en latin - textes inclus - Palazzetto Bru Zane - Centre de musique romantique française - Ediciones singulares ES 1030

Hommage à la Moravie

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Leos JANACEK
(1854 - 1928)
Pohádka (Un Conte) - Une feuille emportée, tiré du cycle « Sur un sentier recouvert » (arrangé par Milos Sadlo)
Josef PALENICEK
(1914 - 1991)
Variations sur l’hymne choral « O Tête sacrée, maintenant blessée »
Bohuslav MARTINU
(1890 - 1959)
Sonate no. 2 pour violoncelle et piano 
Lucie Stepanova (violoncelle), Ksenia Kouzmenko (piano) – 58’14 – Livret de Présentation en anglais et en allemand – COBRA 0069

La musique n’adoucit pas toujours les moeurs !

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Le plus grand orchestre du monde : Ormandy et le Philadelphie

C’est Bruxelles qu’avait choisi l’illustre Orchestre de Philadelphie pour entamer, sous la direction de son directeur musical Yannick Nézet-Seguin, une tournée qui le mènera dans plusieurs capitales européennes puis en Israël (ce détail, nous le verrons, n’est pas sans importance).

 A Toulouse un Macbeth de qualité 

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© DR

De gigantesques surfaces en miroir, entourées de colonnes de verre où se reflète un univers glauque, sous de blafardes lumières conçues par François Thouret, tel est le cadre imaginé par Bernard Arnould pour le Macbeth de Verdi mis en scène par Jean-Louis Martinoty et repris à Toulouse par Frédérique Lombart. Dans cette boîte hermétiquement close, évoluent de redoutables sorcières à double face, recourant à des gestes saccadés pour prophétiser l’avenir mais dévoilant, à chaque virevolte, des têtes de mort sur des squelettes décharnés, issues de la fantaisie du costumier Daniel Ogier.

En toute lisibilité

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Werther

© C2Images

« Werther » à Opéra de Nancy-Lorraine
Ainsi donc, une fois de plus, le jeune Werther a parcouru le tragique cheminement qui le mène au suicide : la fascination, l’amour éperdu pour une Charlotte promise à un autre, l’effacement, la pensée obsessionnelle, le retour, la certitude d’un amour partagé, mais absolument impossible, le suicide. Quelles « souffrances », pour reprendre le titre du livre de Goethe qui a inspiré l’opéra de Jules Massenet !

Cecilia Bartoli : "Rossini m'a accompagné toute ma vie"

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Bartoli

© Uli Weber / Decca

Le Festival de la Pentecôte de Salzbourg s'est déroulé cette année du 18 au 21 mai.
La directrice artistique, Cecilia Bartoli, l'a dédié à la mémoire de Rossini. Lorsqu'il naissait en février 1792, l'Europe subissait un profond bouleversement politique. Il mourait 76 ans plus tard, le 13 novembre 1868.
Dans l'histoire de la musique, Rossini se situe entre deux époques.

Merveilleux moment : L'Heure espagnole et Gianni Schicchi à Paris

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© Eric Mahoudeau

Ravel et Puccini : Entre l'humour bohème de Montmartre et l'ironie sarcastique italienne, il y a beaucoup de points communs. A commencer par le goût de la Commedia dell' arte acclimatée en France sous le vocable « bouffe » ou « comique » revendiqué par Ravel. Puis, dans les deux cas, par une intrigue qui confronte le temps, la mort, les appétits matériels et charnels.