Scènes et Studios

Que se passe-t-il sur les scènes d’Europe ? A l’opéra, au concert, les conférences, les initiatives nouvelles.

Une première à Bruxelles : le Concours Honda

par

C’est ce mercredi que se déroule au Conservatoire de Bruxelles la demi-finale du CONCOURS HONDA (voir nos précédentes éditions) qui réunit dans la grande salle deux représentants de chacune des institutions de notre pays. L’épreuve finale aura lieu au mois de février prochain. Rappelons que l’épreuve est publique : accès libre et gratuit pour tous les mélomanes.

Ars Musica : On approche le zénith !

par

On connaît la réputation du Japon pour son public concentré, silencieux, fervent. On rêve de ses salles à l'acoustique et l'esthétique splendides. On jalouse la pléthore de phalanges de haute qualité (pas moins de 33 formations permanentes au Japon, dont 12 rien qu’à Tokyo). Mais qui connaît sa musique ?
L’année 2016 marque le 150e anniversaire du début des relations diplomatiques entre le Japon et la Belgique. Pour le célébrer, Ars Musica consacre son festival biennal à l’art nippon. Le concert d’ouverture juxtapose les instruments traditionnels japonais avec le Brussels Philharmonic afin de transporter l’auditeur au ‘pays du sonore levant’. 

So Many Things : une délicieuse constellation éclectique

par

Anne Sofie von Otter et le Quatuor Brooklyn Rider mêlent Janáček à Björk, Sting et Elvis Costello, tout en honorant les minimalistes américains, avec une touche scandinave dans l’air. Entre le savant et le populaire, les frontières s’estompent. C’est certain, le public bruxellois avait le choix parmi une belle poignée de vedettes mardi soir : Magdalena Kozena à Bozar dans Juditha Triumphans de Vivaldi, Sally Matthews au Palais de la Monnaie dans Capriccio de Strauss, et enfin, Anne Sofie von Otter au Conservatoire avec son récital So Many Things.

Equilibre parfait entre la mise en scène, la musique et… le propos du livret

par

Dernier opéra de Richard Strauss, Capriccio a été créé en 1942. Même si Die Liebe der Danae ne fut représenté  qu'après la mort du compositeur, celui-ci l’avait composé avant, de sorte que Capriccio peut vraiment passer pour son testament lyrique. Avec ces opéras, Strauss disait adieu aux deux passions, qui l'ont poursuivi sa vie durant : l'Antiquité et le XVIIIème siècle.

Anniversaire symphonique allemand avec Kent Nagano

par

© Felix Broede

Le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin célèbre ses 70 ans. Né en 1946, dans les ruines de Berlin, à l’initiative des forces américaines, cet orchestre, bien que fort jeune, peut s’enorgueillir d’une grande histoire ; ce dont témoigne la liste de ses directeurs musicaux : Ferenc Fricsay, Lorin Maazel, Riccardo Chailly, Vladimir Ashkenazy, Kent Nagano, Ingo Metzmacher, Tugan Sokhiev et, à partir de 2017, Robin Ticciati.

Rires, pleurs, violences : les états d’âmes du baroque

par

© Gunther Deby

Le 6ème concert de l’édition 2016 de l’Automne Musical de Spa, donné par le Ricercar Consort magistralement mené par le gambiste Philippe Pierlot, met à l’honneur le baroque allemand et plus spécialement l’émergence de la musique à programme. Pour la 31e année consécutive, la ville de Spa accueille l’Automne Musical, un festival soucieux de présenter la musique baroque authentique, dans un cadre convivial.

Au Wexford Festival Opera : de jeunes talents et des oeuvres à découvrir

par

Pour sa 65ième édition le Wexford Festival Opera proposait de nouveau trois œuvres sinon inconnues quand même rarement représentées et éventuellement à redécouvrir. Et pour satisfaire la demande du public international toujours plus nombreux qui se retrouve dans la modeste ville côtière de l’Irlande du sud-est, il y avait cette année quatre cycles. (26 octobre – 6 novembre).

Grigory Sokolov, « le » grand pianiste d’aujourd’hui

par

Dans le cadre de la série ‘Les Grands Interprètes’ organisée par l’agence de concerts Caecilia, voir entrer en scène ce colosse, avec cette force tranquille qui semble inaltérable, impressionne ; et l’entendre égrener les premières notes de la Sonate en ut majeur K.545 de Mozart avec une sonorité vaporeuse montre que le sobriquet de « facile » qu’on lui attribue, Dieu sait pourquoi, est totalement erronée si l’on en juge par la rapidité des traits ;