Kent Nagano et l’Orchestre symphonique Montréal
C’est l’un des grands événements de la saison bruxelloise : la venue, dans le cadre du Klara Festival, de l’Orchestre symphonique de Montréal sous la direction de son directeur musical Kent Nagano. En prélude à ce concert, Crescendo Magazine s’entretient avec l’un des maestros les plus engagés dans son époque, un musicien qui refuse les facilités et qui s’investit comme rarement dans son art et dans sa dimension sociale, portant la musique partout où elle doit avoir sa place.
Vous allez jouer dans la salle Henry Leboeuf du Palais des Beaux-Arts dans laquelle vous êtes déjà venu à de nombreuses reprises, mais jamais avec l’OSM. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Je connais bien cette salle et je la considère comme l’une des meilleures au monde. Le répertoire que nous proposerons pour ce concert sera parfaitement adapté à cette merveilleuse acoustique. Nous sommes impatients de pouvoir jouer pour le public belge.
Vous allez vous produire avec la contralto Marie-Nicole Lemieux que l’on connaît bien en Belgique depuis son triomphe au concours Reine Elisabeth 2000. Est-ce que présenter l’OSM avec une artiste canadienne est une priorité pour vous ?
La première priorité c’est la qualité, autant quand on joue à domicile qu’en tournée. Il se trouve que l’on connaît très bien Marie-Nicole. Dans un certain sens, elle a grandi avec l’OSM car elle chante avec nous depuis ses débuts et elle continue de se produire régulièrement à nos côtés. Nous avons eu le grand plaisir d’observer son affirmation comme l’une des grandes contraltos de notre époque.