Une partition géniale plombée par la mise en scène : "L’ange de feu" à Lyon

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L’Opéra de Lyon ouvre sa saison en présentant L’Ange de Feu de Serge Prokofiev. Œuvre complexe s’il en est une, élaborée entre 1919 et 1924, orchestrée en 1926, livrée trop tardivement à la Städtische Oper de Berlin pour une création par Bruno Walter lors de la saison 1927-28 puis reléguée aux oubliettes pendant un quart de siècle pour être finalement proposée en concert à Paris en novembre 1954, en scène à la Fenice le 15 septembre 1955.

Saint-Saëns revisité

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Les mini-festivals monographiques consacrés chaque saison par l’ONB et son chef Andrey Boreyko à un compositeur différent sont maintenant entrés dans les (bonnes) habitudes de Bozar, et l’idée de consacrer celui de la présente saison à Saint-Saëns ne peut être qualifiée que d’excellente.

Un destin fracassé

par

Emile GOUE
(1904 - 1946)
Symphonie n° 2 opus 39-Ballade sur un poème d'Emily Brontë opus 25
Orchestre Radio-Symphonique de Paris, dir.: Tony AUBIN, Marie BERONITA (sop.), Quatuor KRETTLY, Henriette ROGET, dir.: Louis de FROMENT
1949-1958-ADD-45'23-Textes de présentation en français et anglais-CIAR AZC 135

Le piano mis à nu

par

Vladimir SOFRONITSKY
(1901 - 1961)
Enregistrements de concert (cinq CD et un DVD)
DDD–2016–60’ 35’’, 78’ 58’’, 59’ 35’’, 52’ 42’’, 66’ 13’’ et 44’ 57’’–Texte de présentation en russe, anglais et français–Melodyia 10 02312

De grandes petites choses

par

0126_JOKERLudwig van BEETHOVEN
(1770 - 1827)
11 Bagatelles op. 119–Fantaisie en do mineur op. 77–Andante favori WoO 57–32 Variations en do mineur WoO 80–6 Bagatelles op. 126
Jean-Claude HENRIOT (piano)
DDD–2016–71’ 04’’–Texte de présentation en français, anglais et polonais–DUX 1231

Ancien et Nouveau Mondes se rencontrent à Amsterdam avec Ludovic Morlot

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Ludovic Morlot © Brandon Patoc

Les matinées du samedi de la radio néerlandaise NTR au Concertgebouw d’Amsterdam sont des évènements suivis par un public aussi attentif que régulier. En ce samedi automnal, le prestigieux Concertgebouw offrait un concert de l‘Orchestre Philharmonique de la Radio néerlandaise, cheville ouvrière de ces concerts d’après-midi, diffusés en direct sur les ondes de la radio.

A la gloire de Saint-Saëns 

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Proserpine à l'Opéra Royal de Versailles
Evadée de l'Antiquité grecque, cette Proserpine est une courtisane italienne de la Renaissance rédimée par l'amour -curieux mélange d'une comédie de Shakespeare et d'un drame de Victor Hugo. Dans sa partition, Saint-Saëns déclare avoir mis « de la passion, de la grâce et du pittoresque ». C'est bien ce qui ressort de son exécution en version de concert dans le cadre enchanteur de l'Opéra Royal de Versailles.

A la gloire de Saint-Saëns

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Samson et Dalila

Aleksandrs ANTONENKO (Samson), Egils SILINS (Le grand Prêtre de Dagon) © Vincent PONTET

Samson et Dalila à l'Opéra de Paris
Décidément, la scène de Bastille ne réussit guère à l'opéra français. Après une Ariane et Barbe-bleue (Paul Dukas) errant telle Miss Marple en trench-coat, loupe, valise et parapluie à la main dans un entrepôt est-allemand sur vidéos de bidets, après une Damnation de Faust assortie de copulations d'escargots, après un Roi Arthus (Ernest Chausson) sur canapé de plastic rouge, Samson et Dalila s'immolent en s'aspergeant d'essence devant un rideau de fer après leur affrontement amoureux dans une chambre d' hôtel de passe international.