Mots-clé : Orchestre National de Lille

Streamings flandriens et hanséatiques

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François-Xavier Roth était l’invité de l’Orchestre national de Lille pour un concert Beethoven (Concerto pour piano et orchestre n°1 avec rien moins que Javier Perianes en soliste) et Stravinsky (Danses concertantes). 

A Hambourg, Paavo Järvi menait le  NDR Elbphilharmonie Orchester dans un formidable programme composé de la Sinfonietta de Poulenc, du Tombeau de Couperin de Ravel, de la rare Sinfonietta de Roussel et du pétulant Divertissement de Ibert. 

On retourne à domicile, ici en Belgique, avec le jeune et brillant Quatuor Desguin composé de Wolfram Van Mechelen et Ludovic Bataillie au violon : de Rhea Vanhellemont à l’alto et de Pieter-Jan De Smet au violoncelle. Ils interprètent le Quatuor à cordes n°10 de Schubert. 

L’Audito 2.0 de l’Orchestre National de Lille 

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Le confinement a vu le développement exponentiel de l’offre des concerts en ligne. Que ce soit en streaming ou en différé, c’est presque l’entièreté du monde musical qui vient, majoritairement gratuitement, jusque sur les terminaux numériques des mélomanes. Dans ce contexte, certaines offres se distinguent tant par la qualité artistique que par le concept éditorial. C’est ainsi que Crescendo Magazine va vous entretenir de l’Audito 2.0, la salle de concert virtuelle de l’Orchestre National de Lille. 

Depuis 2015, à l’initiative de son Directeur général François Bou, l’Orchestre National de Lille s’est doté d’un studio numérique, complété par un système de caméras automatiques. Cet équipement a déjà permis à l’orchestre de mettre en boîte près de trente enregistrements audio (souvent récompensés par la presse et régulièrement chroniqués sur Crescendo Magazine) et différentes captations vidéos. Mais les deux confinements ont contribué à faire évoluer le projet vers la mise en ligne des concerts donnés sans public du fait des normes sanitaires en vigueur en France qui permettaient aux musiciens de jouer, mais sans audience. 

A Lille, succès d’Alevtina Ioffe dans la Sérénade de Tchaïkovski

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On devine combien les salles doivent motiver un large public, dans le contexte (sanitaire et économique) que l’on sait tendu. Mais on peut aussi regretter que les programmations ne brillent toujours par leur imagination. Les répertoires anglais et scandinaves recèlent de fort intéressantes pièces pour cordes désertées sous nos latitudes et que les effectifs réduits, favorisés en cette période, pourraient s’ingénier à valoriser. Préliminaire ; agrée qui voudra. Sous l’engageant titre-concept de Divertimenti, la soirée réunissait deux œuvres aussi agréables que notoires. Initialement prévu à Audruicq ce 30 septembre, le concert a dû être accueilli au Nouveau Siècle. Les 24 et 25 septembre, la crise nous a privés de Nemanja Radulović, remplacé par Edgar Moreau dans le Concerto en ut de Joseph Haydn. Le virtuose serbe devait jouer le K.216 de Mozart qui est devenu la première partie de ce que nous entendîmes ce mercredi, sous l’archet de Lorenzo Gatto. Les pupitres étaient guidés par Alevtina Ioffe, directrice musicale de l’Opéra National Natalia Sats de Moscou qui, depuis son prix au concours Victor de Sabata à Trieste en 2009, a confirmé ses talents de conduite d’orchestre, en Russie et en Allemagne.

Les tops du mois  : octobre 2020

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Cette sélection des concerts du mois d’octobre prend encore un aspect un peu particulier. Devant les incertitudes liées à la pandémie, les annulations et les changements de distributions, il n’est pas sûr que les concerts puissent avoir lieu avec les programmes et les artistes annoncés. Cela étant, les organisateurs de concerts rivalisent de panache pour continuer de proposer des évènements. Cette sélection, en rien exhaustive, est un choix de la Rédaction de Crescendo. 

À Bruxelles, le Belgian National Orchestra sera le fer de lance musical du Palais des Beaux-Arts avec la venue du surdoué David Afkham dans Brahms et Beethoven (9/10) et d'Anthony Hermus en remplacement de Dalia Stasevska (16/10). Enfin, notre compatriote David Reiland sera au pupitre du BNO et du Choeur Octopus pour un concert de Toussaint avec le Requiem de Mozart (30/10 et 1/11). 

Du côté du Brussels Philharmonic, on repense Mahler avec un programme qui propose “l'Abschied” du Lied von der Erde dans la transcription chambriste d’Arnold Schoenberg, et “l’Adagietto” de la Symphonie n°5 en miroir avec Within her Arms d’Anna Clyne. C’est à Flagey et au Concertgebouw de Bruges entre le 2 et le 4 octobre. À Flagey, on ne ratera sous aucun prétexte le concert Brahms par le Collegium Vocale de Gand et le pianiste Nelson Goerner (31/10).

Hier, Orchestre National de Lille : rentrée en fanfare

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Ces 24 et 25 septembre (jour de notre présence), l’ONL faisait sa rentrée au Nouveau Siècle. Sans présumer de ce qui conduisit à choisir la Fanfare for the common man d’Aaron Copland pour introduire la saison 2020-2021, on réalise combien cette pièce d’inspiration anti-impérialiste (1942), hommage aux gens ordinaires, entrait en résonance avec le contexte pandémique qui a renforcé les solidarités, la conscience citoyenne, le courage quotidien et a promu de nouveaux héros, altruistes, au sein de la société civile. L’ensemble de cuivres se déployait en tribune sur l’arrière-scène : les trois trompettes à gauche, les quatre cors face au public, les trois trombones et le tuba à droite, tous surplombant la percussion (timbales, grosse caisse, tam-tam). Cette spatialisation ne pouvait que solenniser et impressionner l’écoute. Le bref morceau, aussi édifiant qu’émouvant, s’afficha avec une autorité glabre et tendue, dans un silence recueilli.

Les exigences de distanciation peuvent inciter à une programmation de plein orchestre en petit effectif, ou alors dissocié par familles d’instruments. Ainsi la cérémonie du 60e anniversaire de l’Orchestre Philharmonique de Liège, annoncée pour le 3 octobre, pousse-t-elle l’exercice à aligner des œuvres successivement pour cuivres, pour cordes, pour bois puis pour percussion. Sans verser dans ce compartimentage, ce soir à Lille, on n’entendrait plus les cuivres. Sauf deux cors dans le Concerto pour violoncelle en ut majeur de Haydn qui invitait Edgar Moreau, vedette de la nouvelle génération dont la stature internationale brille comme l’on sait. Précisons que c’est Mozart qui était initialement prévu, sous l’archet de Nemanja Radulović, mais le violoniste serbe était empêché pour des raisons de précaution sanitaire : on espère le retrouver à la mi-octobre en ce même lieu dans un récital avec piano.

Enchantée avec Marie Oppert

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Extraits de musiques de films (arr. Tom Kelly) ; Marie Oppert, soprano – Orchestre national de Lille, Nicholas Skilbeck : direction – Chœur maîtrisien du Conservatoire de Wasquehal – Natalie Dessay (soprano), Melissa Errico, actrice et chanteuse – Thierry Boulanger, piano – Matt Skelton, percussions – Frédéric Liebert, basse.2020-DDD-58’42-Textes de présentation en français, anglais et allemand-Warner Classics-0190295272470

Mahler transcendé à l’Orchestre National de Lille

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© Rikimaru Hotta

Gustav Mahler (1860-1911) : Symphonie n°9
Orchestre National de Lille, Eliahu Inbal, direction
Parfois, il suffit d’une baguette pour qu’un orchestre se transcende, se galvanise. Et quelle baguette lorsqu’il s’agit du chef Israélien, Eliahu Inbal, fin connaisseur des œuvres, entre autres, de Mahler et Bruckner ou encore Chostakovitch !

Quatre temps forts à l’Orchestre National de Lille

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Alors que la saison 2015-2016 est déjà bien entamée, l’Orchestre National de Lille a annoncé jeudi les prochains temps forts, en relation avec les 40 ans de l’orchestre, mais aussi les 80 ans du directeur musical, Jean-Claude Casadesus, qui fêtera également ses 50 ans de carrière. Ce fut ainsi l’occasion d’entendre Jean-Claude Casadesus s’exprimer sur son orchestre et ses principes fondamentaux, sur l’évolution depuis l’Orchestre Philharmonique des Flandres, sur les défis et objectifs et enfin sur les difficultés liées aux prochaines échéances électorales qui risqueraient de venir perturber la politique culturelle de la région.

A Lille, soirée mémorable...

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"Indiana Jones" © Ugo Ponte

Extraits et photos de films de Steven Spielberg avec des medley de bandes originales de John Williams (Jurassic Park, Les Dents de la mer, Cheval de guerre, La Liste de Schindler, Indiana Jones, Hook, La Guerre des mondes, Rencontres du troisième type, Le Termina, E.T l'extra-terrestre).
Orchestre National de Lille - Frank Strobel, direction

Anniversaire Strauss à l’Orchestre National de Lille, suite !

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Nicolas Alstaedt © Ugo Ponte

Jean-Sébastien Bach (1685-1750) : Suite en do majeur pour alto seul, BWV1009
Béla Bartók (1881-1945) : Concerto pour alto et orchestre
Richard Strauss (1864-1949) : Don Quichotte, variations fantastiques sur un thème de caractère chevaleresque, op. 35

Orchestre National de Lille, Jean-Claude Casadesus, direction – Antoine Tamestit, alto – Nicolas Alstaedt, violoncelle – Fernand Iacu, violon solo

Les Musicales de Beloeil

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La 25e édition des Musicales de Beloeil a eu lieu ce samedi 7 septembre, une semaine après le magnifique weekend des Rencontres Inattendues de Tournai. Au programme, un répertoire varié du classique à l’improvisation en passant par les métiers du cirque.

L’Empereur à Lille

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FANTASTIQUE_FANTASTIQUE_Guy_FFLille Piano’s Festival, Direction artistique : Jean-Claude Casadesus
Samedi 15 (18h00) : L.V. Beethoven - Troisième et Quatrième Concerti
Dimanche 16 juin (20h00) : L.V. Beethoven – Sonate Appassionata et Cinquième Concerto
François Frédéric Guy, piano – Orchestre National de Lille – Jean Claude Casadesus, direction

Passions féminines

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C’est sous la baguette énergique et passionnée d’Andrew Litton que rayonne ce soir l’Orchestre National de Lille dans sa nouvelle salle. Rouverte depuis le 10 janvier 2013, la salle aux briques rouges s’est convertie en un véritable joyau tant du point de vue de l’architecture qu’acoustique accueillant 1700 personnes. Coût : 15 millions d’euros.