A L’Opéra

Sur les scènes d’opéra un peu partout en Europe.

Monologue intérieur sur musique de Janacek

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Le Journal d'un disparu
Le Klarafestival se donne pour mission  « d’aborder des thèmes de société pertinents et actuels » et met la migration et le déplacement, l’exil et l’identité au centre du programme de l’édition 2017, sous le titre de Home sweet home. Le festival veut aussi mettre en valeur les productions de théâtre musical belge et présente cette année, en collaboration avec le Kaaitheater, Muziektheater Transparant et la Monnaie The diary of one who disappeared, une nouvelle production de Ivo van Hove basée sur le cycle de lieder éponyme de Leos Janacek.

A Paris triomphe Le Songe d'une Nuit d'Eté selon Balanchine 

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George Balanchine en répétition avec Violette Verdy © Martha Swope/TimePix

Depuis le 9 mars, le Ballet de l’Opéra de Paris incorpore à son répertoire Le Songe d’une Nuit d’Eté dans la chorégraphie que George Balanchine avait réglée pour le New York City Ballet et dont la première avait eu lieu au City Center de New York le 17 janvier 1962 dans des décors et éclairages de David Hays et des costumes de Barbara Karinska.

A Genève : un chef exceptionnel pour un Wozzeck ahurissant

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Wozzeck

© Carole Parodi

Qui est Stefan Blunier ? Un chef suisse de cinquante-deux ans, né à Berne où il a fait ses études de conservatoire, poursuivies à Essen où il a fondé un ‘Ensemble für neue Musik’. Dès 1992, il a été premier Kappelmeister aux théâtres d’Augsburg, Mannheim, Darmstadt et Bonn, tout en étant l’invité de la Bayerische Staatsoper de Munich, de la Deutsche Oper de Berlin, de l’English National Opera ainsi que de l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig et de l’Orchestre National de Belgique.

Lorsque Plasson et Antonacci animent le marbre...

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Anna Caterina Antonacci © Benjamin Ealovega

Le retour sur scène de Pénélope, second opéra de Fauré, semble s'affirmer. En juin 2013, le Théâtre des Champs-Elysées le programmait, en concert. En octobre 2015, c'était au tour de l'Opéra du Rhin de le représenter, sur scène, cette fois. Et voici le Théâtre Royal de la Monnaie, qui, enfin,  le propose, de nouveau en concert. A chaque occasion, le rôle-titre était assuré par Anna Caterina Antonacci.

Le temple de l'opérette

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Bien que le programme du Volksoper, la seconde grande maison d’art lyrique de Vienne, combine opéra, opérette, musical et ballet, c’est quand même surtout l’opérette (viennoise) qui est son atout majeur puisque c’est un genre menacé qu’elle défend avec amour et virtuosité. Et ce ne sont pas exclusivement les titres les plus connus qui sont à l’affiche. Cette saison le Volksoper propose une nouvelle production de "Die Zirkusprinzessin" (La princesse de cirque) de Emmerich Kalman, créé à Vienne (au Theater an der Wien) en 1926 et au répertoire du Volksoper depuis 1962.

Verdi à l'honneur à Vienne

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Il Trovatore

Il Trovatore © Michaël Pöhn

Treize fois Verdi était à l’affiche du Wiener Staatsoper en février avec une nouvelle production de « Il trovatore » et des reprises de « Nabucco » et « Otello ». « Il trovatore » a conquis Vienne depuis 1854, seulement un an après sa création au Teatro Apollo de Rome et connut sa première production au Staatsoper en 1937. La dernière datait de 1993.

Au San Carlo de Naples, un Tchaikovsky absolument fascinant

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Sur les grandes scènes italiennes, la représentation des opéras de Tchaikovsky est une denrée rare. Depuis l’après-guerre, comme partout en Europe, l’on a vu sporadiquement Eugène Onéguine et La Dame de Pique. Notons que le Mai Musical Florentin de 1954 avait présenté en traduction italienne Mazeppa avec Ettore Bastianini, Magda Olivero et Boris Christoff en obtenant un grand succès. A la fin des années nonante, Iolanta a été proposée par diverses scènes dont La Scala de Milan et Le San Carlo de Naples ; et c’est justement ce théâtre qui assume aujourd’hui la création italienne de Carodejka (L’Enchanteresse que l’on ferait mieux d’appeler L’Ensorceleuse), antépénultième ouvrage du musicien, précédant La Dame de Pique et Iolanta.

 A la découverte de Gina de Francesco Cilea à Venise

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Pour le grand public, le nom de Francesco Cilea est lié à un seul ouvrage, Adriana Lecouvreur, et à un air de ténor, « È la solita storia del pastor », le lamento de Federico au deuxième acte de L’Arlesiana. Mais personne (ou presque) ne connaît son premier ouvrage, Gina, composé en 1888 alors qu’il était élève du Conservatorio San Pietro a Majella de Naples ;

A la Scala, une mémorable Soirée Stravinsky

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Sur les mélismes du basson faisant apparaître une lumière blanchâtre devant quelques peupliers épars, un jeune homme hagard foule de ses pieds nus la terre comme s’il voulait s’imprégner de ses vibrations. En de larges enjambées entrent deux de ses compagnons, puis d’autres qui volent à la recherche de celui qu’il faudra sacrifier aux divinités printanières ; ils le trouvent, le jettent en l’air puis au sol où ils l’assomment.