Vous êtes ici : Crescendo Magazine » Articles de l'auteur Patrice Lieberman (Page 6)
Avatar

Patrice Lieberman

Articles

  • Blechacz, un pianiste qui laisse perplexe 4 juin 2014
  • A quand un "véritable" festival Dvorak? 19 mai 2014
  • L'intégrale Chostakovitch par le Quatuor de Jérusalem 4 mai 2014
  • Kavakos/Wang, une très heureuse surprise ! 5 avril 2014
  • "Au Monde" de Philippe Boesmans, création mondiale 2 avril 2014
  • Trilogie Mendelssohn au KlaraFestival 29 mars 2014
  • La prochaine saison de La Monnaie 26 mars 2014
  • Page 6 / 6« Première page«…456

Sur Facebook

Rechercher

Qui sommes-nous

  • Un peu d'Histoire
  • L'équipe Redactionnelle
  • Nous Contacter

Scènes et Studios

  • Le top du mois : à ne pas rater
  • Interviews
  • A L'Opéra
  • Au Concert

Nouveautés

  • Les Millésimes 2020 de Crescendo Magazine 
  • Jokers
  • Audio&Vidéo
  • Livres
  • Partitions

Intemporels

  • Dossiers
  • Musiques en Pistes
  • Focus

NEWSLETTER – Abonnez-vous !


Le Journal

→ Leopold Hager à l'honneur au G.D. du Luxembourg

→ V. Petrenko succède à V. Jurowski

→ Sir Simon Rattle choisit la nationalité allemande

→ Fabio Luisi pour longtemps à Dallas

→ Nouveau label et hommage à Jane Evrard

→ Riccardo Muti et le Met

→ A l'Opéra de Bordeaux

→ La Médaille Bach 2021

→ Rattle fait la "Une" un peu partout

→ Stijn Schoonderwoerd à la tête du DNO

Éléments plus anciens →

Interviews

Dalia Stasevska, baguette d’avenir 

La cheffe d’orchestre Dalia Stasevska a fait l'événement cette année. Cheffe invitée du BBC Symphony Orchestra, elle a fait ses débuts au pupitre de la Last Night of the Proms devenant la seconde femme à (après Marin Alsop) à diriger cet évènement planétaire. Alors qu’elle vient de recevoir le prestigieux Royal Philharmonic Society Conductor Award, la musicienne répond à nos questions. 

Un célèbre proverbe de l'Antiquité dit que "la musique adoucit les manières". Mais à notre époque, la musique classique est parfois considérée comme un facteur de division : la musique classique semble trop élitiste, pas assez ouverte aux minorités ethniques, ou certaines partitions sont jugées avec notre regard contemporain et condamnées par notre sensibilité contemporaine. Que pensez-vous de tous ces débats sur la musique classique ? Êtes-vous préoccupée par l'universalité de la musique classique ? 

Je suis enthousiaste d'être témoin de ces avancées importantes vers plus d'égalité et de diversité qui ont eu lieu ces dernières années. Ces mesures ont beaucoup influencé notre façon de voir, de faire et de penser à toutes sortes de choses. Je pense que la clé en général est d'arrêter de penser en termes de nous contre eux. Cela s'applique également à la musique classique. Si quelqu'un pense que la musique classique est meilleure que les autres genres musicaux, c'est cette pensée qui donne la marque "élitiste". Je suis vraiment optimiste en ce qui concerne la musique classique, il y a une bonne énergie dans l'industrie, beaucoup de grands changements et de développement, la musique classique est plus visible que jamais grâce à la technologie, cela crée beaucoup d'espace pour la créativité. Mais nous devons aussi nous rappeler que des choses comme l'égalité et la diversité ne sont pas des choses à prendre pour acquises mais des questions à prendre en compte en permanence.

Cette année, vous avez dirigé la célèbre Last Night of the Proms, mais dans un contexte sanitaire strict et sans public, dans la grande salle de concert du Royal Albert Hall. Comment avez-vous vécu cet événement dans un Royal Albert Hall vide ?  

C'était certainement une expérience unique. C'était aussi la première fois que je dirigeais un concert sans public. Le plaisir d'être un artiste est d'avoir le public avec soi et ressentir ses réactions, l'excitation de sa présence, ainsi que toutes nos traditions de concert. Retirer l'un des éléments les plus importants -le public- est certainement une situation des plus bizarres. Mais en même temps, savoir que des millions de personnes regardaient et écoutaient à travers leurs écrans. C’est un concert qui signifie tant pour beaucoup de gens et c’est toujours très émouvant. Nous étions toujours ensemble grâce à la musique, et le fait de le savoir nous a aidés à nous concentrer sur le spectacle. 

Lire la suite →

« Comprendre la musique au-delà du digital » : entretien avec la guitariste Gaëlle Solal autour de son nouveau disque Tuhu

Une critique de disque n’aurait pu rendre compte de la personnalité pétillante, sincère et chaleureuse de la guitariste Gaëlle Solal qui sort en ce moment son nouveau disque Tuhu (« petite flamme » dans la langue Tupi), construit autour d’Heitor Villa-Lobos. Un disque qui réunit diverses influences, inspirations, dédicaces et des hommages croisés dans un programme original et créatif. Les pistes s’enchaînent dans un flux si continu et si logique qu’on est surpris en découvrant le mélange d'œuvres de pas moins de huit compositeurs différents. 

Avec Gaëlle Solal, nous avons discuté des rodas de choro et de son voyage au Brésil, de sa recherche du « vrai » avec Tuhu, de son engagement en faveur des femmes guitaristes et, enfin, de son parcours qui brise les codes. 

Sur le voyage au Brésil qui a tout changé 

J’ai atterri au Brésil en 2009 sur un coup de cœur après avoir assisté au Festival Villa-Lobos organisé à Radio France. Au début, je ne savais pas que j’allais avoir des affinités avec cette musique. Mais une fois sur place, j’ai été secouée en découvrant que les musiciens brésiliens ne font pas une distinction aussi forte qu’en Europe entre musique classique et musique populaire. En effet, au Brésil tout est considéré comme musique. Je m’en suis surtout rendue compte dans les roda de choro. Dans ces groupes, sortes de jam sessions brésiliennes, les musiciens passaient « à la moulinette » des pièces de Bach, des pièces de Villa-Lobos et des pièces typiques du répertoire populaire. Cette idée qu’on puisse s’approprier toutes les musiques m’a particulièrement marquée lors de ce voyage. 

Lire la suite →

Annonceurs

Copyright © Crescendo Magazine 2020